Mis en place par la loi des finances de 2009 et encore appelé éco prêt à taux zéro, l’ÉCO PTZ est un prêt sans intérêt qui permet de financer partiellement les travaux de rénovation énergétique dans les logements servant de résidence principale. En d’autres termes, ce type de prêt facilite la transition écologique dans le secteur de l’immobilier et devrait prendre fin au 31 décembre 2017. Toutefois, il a été prorogé jusqu’en 2021 sous certaines conditions.
Quels sont les avantages de l’Éco PTZ ?
Prolongé jusqu’en 2021, l’on peut bénéficier de l’éco prêt à taux zéro jusqu’au seuil maximum de 30 000 euros et d’un remboursement échelonné sur quinze ans. L’ÉCO PTZ peut être sollicité pour l’isolation thermique des toitures (en savoir plus sur PES-France), et celle des parois vitrées et des portes donnant sur l’extérieur, puis pour l’installation ou le remplacement de systèmes de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable.
De plus, tous les travaux qui visent la réduction de la consommation énergétique peuvent bénéficier des offres de ce dispositif. C’est le cas des travaux visant à remplacer les systèmes d’assainissement non collectifs. Les travaux induits qui comprennent le déplacement ou le remplacement des radiateurs, la pose des conduits de fumée pour un poêle sont également concernés par l’ÉCO PTZ. Mieux, il couvre dans certains cas les frais d’architecte, d’étude thermique et d’assurance maîtrise d’ouvrage.
Comment s’applique désormais le PTZ ?
Le dispositif PTZ, il ne faut pas l’ignorer, est bénéfique aux familles qui vivent dans une zone rurale ou péri-urbaine. Trouvée trop complexe, cette mesure d’incitation à la rénovation énergétique n’est plus très attractive depuis quelques années (plus de détails à ce sujet sur immoz.info). C’est pour la rendre plus accessible que plusieurs changements devraient être proposés à partir du mois de mars 2019, à condition que le projet soit voté en l’état par le Parlement.
En effet, si par le passé l’ÉCO PTZ se focalisait exclusivement sur les résidences principales, qu’elles soient occupées par leur propriétaire ou mises en bail, il devrait s’étendre dans sa nouvelle formule aux résidences secondaires mises en bail ou en copropriétés. Plus encore, à partir du mois de mars 2019, les logements de plus de 2 ans seront désormais concernés par ce financement dès lors que l’on y prévoit des travaux. La quote-part indiquant le taux de prise en charge des travaux par l’éco prêt à taux zéro pour les logements neufs, demeurera de 40 % dans les zones tendues et 20 % ailleurs.
Toutefois, pour un ancien habitat, un pourcentage de 40 % est retenu en zone détendue pour l’ÉCO PTZ. Aussi, une seule rénovation énergétique permettra désormais de bénéficier de ce dispositif. C’est pourquoi l’installation d’un équipement de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable sera dorénavant éligible pour ce type de prêt, alors que présentement il faudrait également effectuer d’autres travaux comme l’isolation de la toiture par exemple.
Par ailleurs, la durée du prêt en question, quels que soient le type et le nombre de travaux financés, sera portée à 15 ans et le délai pour demander un PTZ complémentaire est allongé. Ce délai sera de 5 ans au lieu des 3 ans à l’heure actuelle, à partir de l’émission de l’offre du premier ÉCO PTZ. Avec les nouvelles réformes, il est autorisé de faire un prêt à taux zéro complémentaire pour le même logement, mais pour réaliser d’autres réparations que celles financées par le premier prêt.