En effectuant des travaux dans le cadre d’une installation électrique, il est important d’avoir des connaissances solides en électricité et surtout de faire preuve de vigilance. Il existe de nombreuses règlementations notamment à propos de la norme NF C 15-100 qui déterminent et régissent l’alimentation et l’installation d’un circuit électrique pour une plus grande sécurité des personnes et des biens et un meilleur confort.
Les normes électriques
Toutes les pièces d’un foyer sont concernées par les normes électriques. Cependant, la salle de bains nécessite une plus grande vigilance concernant les installations électriques. C’est pourquoi, il est important de bien se renseigner avant toute intervention. Il est essentiel de consulter la norme électrique pour la salle de bain. Il existe quatre volumes de sécurité dans les salles d’eau allant de 0 à 3. Le volume 0 interdit toute installation électrique notamment dans la douche ou la baignoire car il indique une zone à risque. Le volume 1 permet d’installer un luminaire à basse tension seulement si l’interrupteur se situe dans le volume 2 ou 3. Il s’agit toujours d’une zone à haut risque. Le volume 1 se situe au-dessus de la baignoire. Le volume 2 se trouve à la même hauteur que le volume 1, c’est-à-dire à 2,5 mètres de hauteur et couvre une zone située à moins de 60 cm de la douche ou de la baignoire. Le volume 3 concerne les zones à faibles risques. Tout type d’installation électrique est envisageable si les équipements électriques appartiennent aux classes I et II. L’électricité permet une conversion des ressources primaires fossiles et renouvelables. C’est pourquoi, son taux de pénétration augmente de plus en plus et qu’il est fréquent d’entendre parler de généralisation de l’électrification du secteur énergétique. La baisse des émissions de gaz à effet de serre, la diminution de la consommation de ressources fossiles nécessitent une augmentation drastique de l’utilisation des ressources renouvelables, comme l’éolien ou le photovoltaïque. Le stockage de l’énergie électrique est indispensable pour obtenir une alimentation en électricité plus importante. L’énergie électrique peut se convertir en d’autres formes cinétique, potentielle gravitaire, chimique stockables. Les rendements de conversion lors de la charge et de la décharge, permettent de la restituer sans limite thermodynamique majeure.
Les types de courant
Il existe deux types de courant : le courant fort et le courant faible. Le courant fort permet d’alimenter les autres appareils des réseaux électriques domestiques et les appareils ménagers. Il est aussi utilisé dans les milieux professionnels et industriels. Le courant fort est sollicité dans les importantes sources d’énergie du quotidien comme la télévision, l’ordinateur, charger les téléphones et allumer la lumière dans une pièce. Il s’agit du courant qui alimente le disjoncteur. Le courant peut être direct (DC) ou alternatif (AC). Le continu, caractérisé par un flux continu d’électrons d’intensité et de direction constantes, est produit par des batteries, des batteries de voiture, des batteries rechargeables ou le système photovoltaïque. Quant au courant alternatif, celui qui est présent dans les foyers, se caractérise par une alternance de pulsations positives et négatives. Les câbles peuvent être répartis dans l’appartement selon deux schémas : radial, qui se compose de l’alimentation électrique de chaque utilisateur individuel avec une ligne spécifique et dédiée ou encore, dorsal : tous les courants d’utilisateurs convergent sur une seule ligne sans ordre ni séquence préétablis. Il n’y a pas de distinction ni de contrôle particulier sur les lignes mineures individuelles.
Schéma de câblage dorsal ou radial
Un seul utilisateur (ampoules, télévision, radio, rasoirs électriques, etc.) est connecté à ces fils via une prise de courant. Le courant sort de l’un des trous de la douille, traverse l’ampoule et retourne dans le deuxième trou de la douille. En amont du système électrique se trouve un interrupteur différentiel, communément appelé dispositif de sauvetage, un dispositif de sécurité capable d’interrompre le flux électrique d’énergie dans un circuit électrique en cas de fuite électrique ou d’électrocution. Parmi les éléments les plus importants du système, nous retrouvons l’interrupteur : dispositif capable d’interrompre la continuité électrique d’un seul conducteur (interrupteur unipolaire : utilisé pour contrôler les lampes d’un appartement), de phase, ou des deux conducteurs (interrupteur bipolaire : par exemple les interrupteurs de protection présents dans le tableau électrique). Il existe aussi le déviateur, un équipement capable de détourner le courant d’un conducteur à un autre, en alternance. Dans un système électrique civil, un interrupteur à point lumineux, associé à un autre interrupteur permet d’ouvrir et de fermer ce circuit à partir de deux points différents. Les usines peuvent avoir des pouvoirs différents, selon le type et le nombre d’utilisateurs qu’elles doivent desservir. La norme de référence pour les installations électriques est la norme NF C15-100. Autrefois appelée C11 en 1911 puis USE 11, la norme électrique est aujourd’hui connue sous le nom de NF C15-100. Le texte de législation est souvent actualisé par de nouveaux amendements afin de s’adapter aux évolutions technologiques et techniques et aussi aux besoins en électricité. Aujourd’hui, tous les foyers doivent être conformes à la norme NF C15-100. Les logements anciens doivent revoir leurs installations électriques si une mise hors tension a été faite par un distributeur d’électricité suite à la demande du client.